• Les albums jeunesse peuvent servir de médiateurs aux enfants dont les parents sont en cours de séparation. Ils leur permettent de comprendre la réalité tout en leur laissant leur mode de réaction face à cette difficile vérité.

     

    Voici une sélection de 7 livres pour enfants sur le divorce des parents :

     

    mes deux maisons 

    Mes deux maisons – la séparation concrète

     

    Alex a deux maisons celle où habite son papa, et celle où habite sa maman. Alex a deux chambres, deux numéros de téléphone, et deux fauteuils préférés, très différents l’un de l’autre.

     

    Mais dans la vie d’Alex il y a une chose qui restera toujours unique c’est l’amour que lui portent ses deux parents.

     

    L’évocation pleine de tendresse, de chaleur et de confiance de la vie d’un enfant dont les parents sont divorcés.

     

    Peu de texte, à partir de 2 ans.

     

     

     

    monsieur blaireau et madame renarde 

    Monsieur Blaireau et Madame Renarde, Tome 1 : La rencontre – une histoire de famille recomposée 

     

    Glouton, Carcajou et Roussette sont d’accord sur un point : blaireaux et renards ne sont pas faits pour s’entendre ! Mais les parents ne partagent pas cet avis. Pire : Monsieur Blaireau et Madame Renarde décident qu’ils vont tous vivre dans le même terrier !

     

    Cette histoire se présente sous forme de bande dessinée et les aquarelles lumineuses et chaleureuses font de ce livre un moment de bonheur . La rencontre du premier tome est complétée par cinq autres tomes formant une série sur les aventures d’une famille recomposée.

     

    Le tome 1 est sur la liste de référence des ouvrages de littérature du Ministère de l’Education Nationale pour le cycle 2 (GS-CP-CE1), et la série a été primée par les lecteurs du Journal des Instituteurs.

     

    Sous forme de BD, à partir de 4 ans.

     

    petit violon le trio se sépare 

    Petit violon. Le trio se sépare – un conte thérapeutique

     

    Petit Violon assiste impuissant à la dégradation de l’ambiance du trio. Il a beau chanter plus fort ou faire la toupie sur la scène, rien n’y fait : il le sait au fond de lui, Dame Guitare et Monsieur Piano ne joueront plus jamais ensemble. Alors Petit Violon ne dort plus. Il se dit que ses parents se séparent à cause de lui, parce qu’il n’a pas su leur jouer le « la magique ». Et puis il fait la connaissance de Mademoiselle Clarinette.

     

    Un conte qui aide les enfants à mettre des mots sur la culpabilité qu’il ressente éventuellement, sur la douleur causée par la séparation, sur le chamboulement causé par l’arrivée d’un nouveau conjoint.

     

    L’intérêt du conte thérapeutique est de permettre aux enfants de faire le lien avec leur propre vécu grâce à la transposition de l’histoire et des personnages dans un autre temps, un autre lieu, sans chercher à adoucir la réalité des sentiments.

     

    A partir de 4 ans

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    les parents se séparent 

    Les parents se séparent – la collection de Françoise Dolto

     

    Il arrive que les parents ne s’aiment plus assez pour vivre ensemble. Ils ne sont plus amoureux et ne veulent plus avoir d’autres enfants.

     

    Quand les parents divorcent, on est très malheureux. Mais il faut savoir que ce n’est pas de notre faute. Les parents ne divorcent jamais de leurs enfants et les aiment toujours.

     

    Et quand les parents se respectent et nous respectent, tout se passe mieux dans notre coeur.

     

    A partir de 4/5 ans

     

    les parents de zoé divorcent

    Les parents de Zoé divorcent – la collection Max et Lili

     

    Un classique. qui aborde la séparation avec tendresse et vérité.  Par exemple, les parents de Lili se disputent beaucoup au début de l’histoire.

     

    Ce petit livre de  » Max et Lili  » aborde le divorce avec tendresse et vérité. Il aide l’enfant à comprendre que le divorce est un accident grave dans la vie de famille, mais qu’il n’arrête pas la vie… ni l’amour de ses parents.

     

    Il permet de surmonter ses inquiétudes et d’en parler avec ses parents et ses amis.

     

    A partir de 5/6 ans.

     

     

    la séparation 

    La séparation – le réalisme du texte et des images

    Comment se vit une séparation à travers les yeux d’un enfant ? Au début de cette histoire, tout bascule. Les parents de disputent, se font la tête, le papa finit par partir.

    Peu à peu, un nouvel équilibre se construit. Mais il faut du temps, de la tendresse et de l’amour, beaucoup d’amour…

    Cet album, baigné de bout en bout d’une émotion tendue comme un fil près de se rompre à chacun instant, et où souffle la caresse d’un vent d’espoir et d’optimisme, est dédié à ceux qui cherchent les images et les mots pour parler des choses de la vie.

    Les images sont d’une grande richesse et transmettent cette ambiance triste, teintée d’optimisme.

    A partir de 6 ans.

     

    simon a deux maisons 

    Simon a deux maisons – la difficulté d’accepter la séparation

    Les parents de Simon ont divorcé, mais quand son père refait sa vie avec une nouvelle femme qui a déjà un fils… ça se complique ! Ce livre de Max et Lili parle des difficultés d’un enfant à renoncer à réunir ses parents après une séparation, à partager son temps et son amour, à avoir peur de trahir l’un ou à s’interdire d’aimer l’autre et enfin à accepter ses  » beaux-parents « …

    Il doit être entouré de confiance et de tendresse pour reprendre les rênes de sa vie d’enfant.

    Sans être envahi par les sentiments de ses parents et avec la permission de les aimer tous les deux, il trouvera mieux sa place dans cette famille élargie.

    A partir de 6/7 ans.

     

    Merci au site Apprendre à éduquer


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  • L'Esprit a soufflé cet après-midi et j'ai fait une lecture commentée de ce tableau que j'avais réalisé en juin 2016 pour la synthèse de notre année

    En prévision de l'assemblée diocésaine ...

    L'assemblée diocésaine ordinaire du 17 mars prochain a en effet pour thème "Quelle pastorale des familles dans notre diocèse ?".

    Notre petit groupe étant désormais le seul à accompagner les divorcés, il m'a paru important de faire entendre notre voix :

     


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    L'enfant et le divorce : une brochure gratuite disponible en ligne

    La fondation suisse As’trame est une organisation à but non lucratif dont la mission est d’accompagner les familles dans le besoin suite à un bouleversement de liens (décès, divorce, maladie grave ou autre). Elle propose notamment une brochure, accessible gratuitement en ligne, pour accompagner les familles lors d’une séparation : l’enfant et le divorce.

     On y trouve par exemple des conseils pour répondre aux questions des enfants et soulager leur souffrance via l’écoute empathique, des éclairages sur les processus psychologiques (conflits de loyauté, culpabilité,…), des suggestions sur la façon de communiquer ...

    Même si dans ces situations difficiles, il est préférable d’avoir des appuis humains autour de soi, ce type de document s’avère être une ressource précieuse consultable par les deux parents.

    Merci à Papa positive ! qui a une fois de plus effectué un beau relais.


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    Ta Parole est comme du pain. Donne-nous de La savourer, et d'accompagner avec Elle tous les moments de nos vies,
    comme le pain accompagne es plats de la table.

    Ta Parole est comme l'eau. Rafraîchis-nous à sa Source, plonge-nous dans son Courant.

    Ta Parole est comme le feu. Qu'Elle nous éclaire, sans nous éblouir, nous réchauffe, sans nous brûler, nous embrase,
    sans nous dévorer.

    Ta Parole est comme le ciel. Élargis-nous en Elle, pour que nous connaissions la hauteur et la profondeur de tout ce qui est.

    Ta Parole est comme la terre. Enracine-nous en Elle, pour que nous éprouvions la solidité et la constance de tout ce que Tu donnes,
    exiges et promets.

    Amen. 

    Pasteur André Dumas (Merci à Franz Salésiens CoopBelSud)


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  • Voici le message du Pape François pour le Carême 2017, qui s'ouvrira le 1er mars avec la célébration du Mercredi des Cendres. Ce texte, axé sur la parabole de Lazare et de l'homme riche dans l'Évangile de Luc, a été rendu public par le Vatican ce mardi 7 février.

    «Chers Frères et Sœurs,

    Le Carême est un nouveau commencement, un chemin qui conduit à une destination sûre : la Pâques de la Résurrection, la victoire du Christ sur la mort. Et ce temps nous adresse toujours un appel pressant à la conversion : le chrétien est appelé à revenir à Dieu «de tout son cœur» (Jl 2,12) pour ne pas se contenter d’une vie médiocre, mais grandir dans l’amitié avec le Seigneur. Jésus est l’ami fidèle qui ne nous abandonne jamais, car même lorsque nous péchons, il attend patiemment  notre retour à Lui et, par cette attente, il manifeste sa volonté de pardon (cf. Homélie du 8 janvier 2016).

    Le Carême est le moment favorable pour intensifier la vie de l’esprit grâce aux moyens sacrés que l’Église nous offre: le jeûne, la prière et l’aumône. A la base de tout il y a la Parole de Dieu, que nous sommes invités à écouter et à méditer avec davantage d’assiduité en cette période. Je voudrais ici m’arrêter en particulier sur la parabole de l’homme riche et du pauvre Lazare (cf. Lc 16,19-31). Laissons-nous inspirer par ce récit si important qui, en nous exhortant à une conversion sincère, nous offre la clé pour comprendre comment agir afin d’atteindre le vrai bonheur et la vie éternelle.

    L’autre est un don

    La parabole commence avec la présentation des deux personnages principaux ; cependant le pauvre y est décrit de façon plus détaillée : il se trouve dans une situation désespérée et n’a pas la force de se relever, il gît devant la porte du riche et mange les miettes qui tombent de sa table, son corps est couvert de plaies que les chiens viennent lécher (cf. vv. 20-21). C’est donc un tableau sombre, et l’homme est avili et humilié.

    La scène apparaît encore plus dramatique si l’on considère que le pauvre s’appelle Lazare : un nom chargé de promesses, qui signifie littéralement «Dieu vient en aide». Ainsi ce personnage ne reste pas anonyme mais il possède des traits bien précis ; il se présente comme un individu avec son histoire personnelle. Bien qu’il soit comme invisible aux yeux du riche, il nous apparaît connu et presque familier, il devient un visage; et, comme tel, un don, une richesse inestimable, un être voulu, aimé, dont Dieu se souvient, même si sa condition concrète est celle d’un déchet humain (cf. Homélie du 8 janvier 2016).

    Lazare nous apprend que l’autre est un don. La relation juste envers les personnes consiste à reconnaître avec gratitude leur valeur. Ainsi le pauvre devant la porte du riche ne représente pas un obstacle gênant mais un appel à nous convertir et à changer de vie. La première invitation que nous adresse cette parabole est celle d’ouvrir la porte de notre cœur à l’autre car toute personne est un don, autant notre voisin que le pauvre que nous ne connaissons pas. Le Carême est un temps propice pour ouvrir la porte à ceux qui sont dans le besoin et reconnaître en eux le visage du Christ. Chacun de nous en croise sur son propre chemin. Toute vie qui vient à notre rencontre est un don et mérite accueil, respect, amour. La Parole de Dieu nous aide à ouvrir les yeux pour accueillir la vie et l’aimer, surtout lorsqu’elle est faible. Mais pour pouvoir le faire il est nécessaire de prendre au sérieux également ce que nous révèle l’Évangile au sujet de l’homme riche.

    Le péché nous rend aveugles

    La parabole met cruellement en évidence les contradictions où se trouve le riche (cf. v. 19). Ce personnage, contrairement au pauvre Lazare, ne possède pas de nom, il est seulement qualifié de “riche”. Son opulence se manifeste dans son habillement qui est exagérément luxueux. La pourpre en effet était très précieuse, plus que l’argent ou l’or, c’est pourquoi elle était réservée aux divinités (cf. Jr 10,9) et aux rois (cf. Jg 8,26). La toile de lin fin contribuait à donner à l’allure un caractère quasi sacré. Bref la richesse de cet homme est excessive d’autant plus qu’elle est exhibée tous les jours, de façon habituelle: «Il faisait chaque jour brillante chère» (v.19). On aperçoit en lui, de manière dramatique, la corruption du péché qui se manifeste en trois moments successifs: l’amour de l’argent, la vanité et l’orgueil (cf. Homélie du 20 septembre 2013).

    Selon l’apôtre Paul, «la racine de tous les maux c’est l’amour de l’argent» (1 Tm 6,10). Il est la cause principale de la corruption et la source de jalousies, litiges et soupçons. L’argent peut réussir à nous dominer et devenir ainsi une idole tyrannique (cf. Exhort. ap. Evangelii Gaudium, n. 55). Au lieu d’être un instrument à notre service pour réaliser le bien et exercer la solidarité envers les autres, l’argent peut nous rendre esclaves, ainsi que le monde entier, d’une logique égoïste qui ne laisse aucune place à l’amour et fait obstacle à la paix.

    La parabole nous montre ensuite que la cupidité rend le riche vaniteux. Sa personnalité se réalise dans les apparences, dans le fait de montrer aux autres ce que lui peut se permettre. Mais l’apparence masque le vide intérieur. Sa vie reste prisonnière de l’extériorité, de la dimension la plus superficielle et éphémère de l’existence (cf. ibid., n. 62).

    Le niveau le plus bas de cette déchéance morale est l’orgueil. L’homme riche s’habille comme un roi, il singe l’allure d’un dieu, oubliant d’être simplement un mortel. Pour l’homme corrompu par l’amour des richesses, il n’existe que le propre moi et c’est la raison pour laquelle les personnes qui l’entourent ne sont pas l’objet de son regard. Le fruit de l’attachement à l’argent est donc une sorte de cécité : le riche ne voit pas le pauvre qui est affamé, couvert de plaies et prostré dans son humiliation.

    En regardant ce personnage, on comprend pourquoi l’Évangile est aussi ferme dans sa condamnation de l’amour de l’argent : «Nul ne peut servir deux maîtres : ou bien il haïra l’un et aimera l’autre, ou bien il s’attachera à l’un et méprisera l’autre. Vous ne pouvez pas servir à la fois Dieu et l’Argent» (Mt 6,24). 

    La Parole est un don

    L’évangile du riche et du pauvre Lazare nous aide à bien nous préparer à Pâques qui s’approche. La liturgie du Mercredi des Cendres nous invite à vivre une expérience semblable à celle que fait le riche d’une façon extrêmement dramatique. Le prêtre, en imposant les cendres sur la tête, répète ces paroles : «Souviens-toi que tu es poussière et que tu retourneras en poussière». Le riche et le pauvre, en effet, meurent tous les deux et la partie la plus longue du récit de la parabole se passe dans l’au-delà. Les deux personnages découvrent subitement que «nous n’avons rien apporté dans ce monde, et nous n’en pourrons rien emporter» (1 Tm 6,7).

    Notre regard aussi se tourne vers l’au-delà, où le riche dialogue avec Abraham qu’il appelle «Père» (Lc 16, 24 ; 27) montrant qu’il fait partie du peuple de Dieu. Ce détail rend sa vie encore plus contradictoire car, jusqu’à présent, rien n’avait été dit sur sa relation à Dieu. En effet dans sa vie, il n’y avait pas de place pour Dieu, puisqu’il était lui-même son propre dieu.

    Ce n’est que dans les tourments de l’au-delà que le riche reconnaît Lazare et il voudrait bien que le pauvre allège ses souffrances avec un peu d’eau. Les gestes demandés à Lazare sont semblables à ceux que le riche aurait pu accomplir et qu’il n’a jamais réalisés. Abraham néanmoins lui explique que «tu as reçu tes biens pendant ta vie et Lazare pareillement ses maux; maintenant ici il est consolé et toi tu es tourmenté» (v.25). L’au-delà rétablit une certaine équité et les maux de la vie sont compensés par le bien.

    La parabole acquiert une dimension plus large et délivre ainsi un message pour tous les chrétiens. En effet le riche, qui a des frères encore en vie, demande à Abraham d’envoyer Lazare les avertir ; mais Abraham répond : «ils ont Moïse et les Prophètes ; qu’ils les écoutent» (v. 29). Et devant l’objection formulée par le riche, il ajoute : «Du moment qu’ils n’écoutent pas Moïse et les Prophètes, même si quelqu’un ressuscite d’entre les morts, ils ne seront pas convaincus» (v.31).

    Ainsi se manifeste le vrai problème du riche : la racine de ses maux réside dans le fait de ne pas écouter la Parole de Dieu ; ceci l’a amené à ne plus aimer Dieu et donc à mépriser le prochain. La Parole de Dieu est une force vivante, capable de susciter la conversion dans le cœur des hommes et d’orienter à nouveau la personne vers Dieu. Fermer son cœur au don de Dieu qui nous parle a pour conséquence la fermeture de notre cœur au don du frère.

    Chers frères et sœurs, le Carême est un temps favorable pour nous renouveler dans la rencontre avec le Christ vivant dans sa Parole, dans ses Sacrements et dans le prochain. Le Seigneur qui – au cours des quarante jours passés dans le désert a vaincu les pièges du Tentateur – nous montre le chemin à suivre. Que l’Esprit Saint nous aide à accomplir un vrai chemin de conversion pour redécouvrir le don de la Parole de Dieu, être purifiés du péché qui nous aveugle et servir le Christ présent dans nos frères dans le besoin. J’encourage tous les fidèles à manifester ce renouvellement spirituel en participant également aux campagnes de Carême promues par de nombreux organismes ecclésiaux visant à faire grandir la culture de la rencontre au sein de l’unique famille humaine. Prions les uns pour les autres afin que participant à la victoire du Christ nous sachions ouvrir nos portes aux faibles et aux pauvres. Ainsi nous pourrons vivre et témoigner en plénitude de la joie pascale.

    Du Vatican, le 18 octobre 2016 -  Fête de Saint Luc, évangéliste»

    Source


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